Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre. Dostoïevski 1821-1881 * L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. André Malraux * Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regrets. William Shakespeare * L'espoir n'est pas une formule mais une pratique. * L'espoir fait vivre * L'espoir, une des rares choses que l'on entretienne à peu de frais - souvent même pour rien. * En pleine angoisse, ne perds jamais l'espoir, car la moelle la plus exquise est dans l'os le plus dur. * L'espoir est une mémoire qui désire. Honoré de Balzac * Ecole Amal: Extrait de : Les jeunes, l'islam et le sexe
بسم الله الرحمن الرحيم يقول صلى الله عليه وسلم : " من اراد الدنيا فعليه بالعلم ، ومن اراد الاخرة فعليه بالعلم ومن ارادهما معا فعليه بالعلم" قف للمعلم وفه التبجيلا * كاد المعلم أن يكون -رسولا- ....مما لاشك فيه أن للمعلم ايدي بيضاء في بناء الانسان وبناء الحضارة ، فالمعلم من يعد الطبيب الناجح ، والمعلم من يصنع المهندس الباني ، والمحاسب الماهر ، والوزير اللامع ، فبالعلم والمعلم تخضر الارض وتورق الاشجار ، ويفيح اريج الزهور ، وبالمعلم تعلو بسمات الاطفال وتهب نسائم الحرية ، وبالمعلم نرتقي الى السماء الى الفضاء لنكتب بخيوط الشمس امجادنا ، ونسمع الدنيا اصواتنا.فبالمعلم نطلق العنان لاحلامنا وافكارنا ، ليعانق طموحنا قوس قزح في الاعالي ، فالمعلمون بأيديهم صنعوا رجال الامة ، وعظماء التاريخ ، وبأيديهم سيرسمون غدا مشرق بالعلم والامل ، فلا تغيب شمسه ابدا.



mardi 4 septembre 2007

Extrait de : Les jeunes, l'islam et le sexe

« Nous avons donné la hikma à Luqman. Sois reconnaissant envers Allâh ! Celui qui est reconnaissant, il le fait pour lui-même. Cependant, pour celui qui mécroit, [sachez qu’] Allâh se passe de tout. Il est le digne de louanges. »
1 – La récompense en ce monde
Lorsqu’un serviteur se conduit avec loyauté, sagesse et justice, que ce soit envers son créateur que les créatures, Allâh [soubh] lui fait don de la hikma qui est la faculté de bien comprendre la religion de vérité avec ses préceptes et son application. Luqman en est l’exemple évident.
Luqman est un homme d’origine d’Afrique orientale. C’est un homme de couleur noire qui aurait vécu à l’époque du Prophète David (aleyhi salam).
Ses origines sociales étaient très modestes. Luqman s’était distingué par sa sagesse exceptionnelle, sa piété, sa droiture et sa sincérité.



A sa maturité, Allâh [soubh] l’a comblé en lui faisant don d’une parfaite compréhension de la religion et d’une grande capacité de raisonner et de juger. Bien plus, il devint juge parmi les siens. Tout ce qui l’ont connu dans le passé, ont été surpris par ce changement et cette évolution.



Cela dit, lorsque Allâh [soubh] fait un don à l’un de Ses serviteurs, ce dernier, conscient du don exceptionnel qui lui a été accordé, doit être reconnaissant en remerciant et en louant son Seigneur. La gratitude est même un devoir. Allâh [soubh] demande à ce que l’on soit reconnaissant. Sachant que la reconnaissance ou l’ingratitude n’ajouteront rien à Allâh [soubh]. Cela ne profitera que le serviteur, auteur de ses actes (la reconnaissance et l’ingratitude). Allâh [soubh] bénit les bienfaits de celui qui le remercie.



Ainsi, Luqman avait un enfant qu’il chérissait. La meilleur chose qu’il pouvait lui offrir, c’était une bonne éducation. Il faisait régulièrement des recommandations à son enfant. Parmi ces recommandations, celles qui sont fondamentales, enseignées, traditionnellement et depuis toujours, aux enfants, Allâh [soubh] nous les enseigne à travers Luqman le sage.


I – L’unicité divine et son opposé (l’associationnisme)



« Et lorsque Luqmân dit à son fils tout en l'exhortant: "Ô mon fils, ne donne pas d'associé à Allah, car l'association à (Allah) est vraiment une injustice énorme." »

[Luqmân, v.13]
1 – L’associationnisme (chirk) est la plus grande des injustices envers Allâh
La chose la plus importante, dans la relation entre le serviteur et son seigneur, c’est l’unicité (tawhid). L’unicité d’Allâh [soubh] consiste à affirmer à travers nos actes, nos paroles et nos pensées, qu’Allâh [soubh] est seul et unique. Qu’Il n’a pas d’associé ni d’égal.



L’associationnisme (chirk) est l’opposé de l’unicité. C’est le fait de donner des associés, des égaux, ou placer des intermédiaires entre nous et Allâh [soubh].



Autrement dit, l’unicité consiste à ne pas reconnaître aux créatures, de pouvoirs ou de caractéristiques divines. Le fait d’attribuer des caractéristiques divines à une créature, c’est donner un égal ou un associé à Allâh [soubh]. Ces pouvoirs et ces caractéristiques divines sont entre autre :

- Le fait de donner existence à ce qui n’existait pas.

- Le fait de créer la vie, de créer ce qui n’était pas créée jusqu’alors sans aucun apport pour cela.

- Le fait de voir ou d’entendre, de n’importe où, ce qui se fait ou se dit en secret ou en public, de voir ou d’entendre ce qui se passe dans le passé et l’avenir.



L’être humain possède des pouvoirs limités et qui lui ont été donné. Il ne peut gérer de l’univers et de ses lois que ce que le créateur a bien voulu lui permettre de gérer.

La gestion absolue de la création revient à Allâh [soubh] seul.



Le fait de reconnaître la perfection absolue dans les caractéristiques de certaines créatures comme la vie, la connaissance, la vue, l’ouïe, etc…c’est commettre l’associationnisme.



Seul Allâh [soubh] détient la perfection absolue. Par exemple, Son existence n’a pas de début ni de fin. Sa vie n’est pas sujette à la mort. Sa connaissance, comme toutes Ses caractéristiques, font partie de Lui-même. Il ne l’a pas acquise et ne peut l’oublier ou la perdre.



La reconnaissance des pouvoirs et des caractéristiques divines qui sont propres uniquement à Allâh [soubh], fait que l’on doit reconnaître qu’Il est le seul qui mérite d’être adoré en tant que Dieu unique. L’adoration n’est pas seulement de s’incliner ou de se prosterner, mais cela concerne également le fait d’espérer, d’implorer, ou de demander à Allâh [soubh], des choses qui sont au-dessus du pouvoir de toute créature. C’est le cas du bonheur, de la voie droite, de la guérison, mais également l’espoir, le secours et l’aide lorsque cela dépasse les limites humaines. *



Le fait d’adresser ces formes d’adorations à un autre qu’Allâh [soubh], c’est de commettre l’associationnisme.



Ainsi la pratique de l’unicité c’est d’accorder le droit qui revient à Allâh [soubh]. C’est aussi être juste envers Lui.



L’acte le plus juste envers Allâh [soubh], est la reconnaissance mentale, verbale et physique de Son unicité.



Par contre, l’associationnisme, c’est de refuser le droit d’unicité qui revient à Allâh [soubh] et c’est d’être injuste envers Lui. Allâh [soubh] nous dit que la plus grande des injustices envers Lui, c’est l’associationnisme de la part de Ses serviteurs.



En conclusion, il ne suffit pas seulement de reconnaître qu’il n’existe qu’un seul créateur, mais que ce créateur possède la perfection absolue et le droit d’être adoré seul sans associé, ni d’égal ou d’intermédiaire. C’est là le message clair et simple qu’Allâh [soubh] a adressé aux mondes depuis le début de la création. Voilà le véritable monothéisme.



« Nous avons commandé à l'homme (la bienfaisance envers) ses père et mère; sa mère l'a porté (subissant pour lui) peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans. "Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination. »

[Luqmân, v.14]
1 – La piété filiale



Le statut parental a depuis toujours été d’une grande importance aux yeux d’Allâh [soubh]. Depuis le début de l’humanité, ce statut a toujours été mentionné après l’unicité divine. C’est dire combien c’est important.



Depuis sa formation dans le ventre de sa mère et jusqu’à l’âge adulte, l’être humain traverse des phases, souvent difficiles pour les parents. Ces phases sont : la période normale de neuf mois passée dans le ventre de sa mère, qui est une période difficile. Elle est accompagnée de fatigue et de douleurs. Cette période est suivie de l’accouchement qui est pénible et parfois risqué pour la mère. Elle peut y laisser sa vie pour donner naissance à l’enfant.



Ensuite, la mère, bien plus que le père, reste à la disposition du nouveau-né, jour et nuit, pour l’allaiter et lui apporter tous les soins possibles et nécessaires. Le Prophète [sws] nous a appris que la paradis se trouve sous les pieds de nos mères. Ce qui signifie que bien se comporter envers elle, permet l’entrée au paradis.



Les parents sont parfois exténués par les nuits blanches qu’ils passent à apporter des soins à l’enfant. Il en est ainsi jusqu’à son sevrage. Puis, vient l’éducation et tous les soucis au fur et à mesure qu’il grandit. Les difficultés vont croissantes, surtout vers l’adolescence. En réalité, les parents n’en finissent jamais de se soucier de l’état de leur enfant et ce jusqu’à leur mort.



Personne au monde ne se soucie autant du bien être de l’enfant autant que les parents. Ils lui souhaitent, de tout leur cœur, la réussite et le bonheur en ce monde et dans l’autre. Bref, ils lui souhaitent tout le bien possible.



Aucun être sur terre, quel qu’il soit, ami ou autre, ne se soucie autant pour cet enfant. Les amis, les copains et les camarades ne se sacrifieront pas comme se sont sacrifiés les parents pour l’enfant.



Durant sa vie, l’enfant risque de voir ses amis l’abandonner, mais il ne sera jamais abandonné par ses parents.



« Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents.»

[Luqmân, v.14]
2 – Le devoir de remercier Allâh [soubh] et les parents



Lorsque l’enfant grandit et atteint l’âge de comprendre, il doit prendre conscience des immenses bienfaits qu’Allâh [soubh] lui a accordé, mais aussi de la bienveillance et de l’attention de Son Seigneur. Il doit être reconnaissant en Le remerciant et en Le louant chaque jour.



Sans aucune obligation, ni contrainte, Allâh [soubh] donne gracieusement à l’être humain l’existence, la vie, la subsistance, la connaissance, le bonheur et bien d’autres choses. Pour cela Allâh [soubh] demande à Son serviteur d’être simplement reconnaissant. Mais il faut savoir que cette reconnaissance n’apportera ni n’ajoutera quoi que ce soit à Allâh [soubh]. Cette reconnaissance ne sera profitable qu’au serviteur.



Ainsi, le fait qu’Allâh [soubh] demande d’être reconnaissant, c’est encore un bien qu’Il veut à Son serviteur, car il y a un bien immense dans la reconnaissance. Quoi de plus naturel que de reconnaître les bienfaits que L’on nous donne.



Le serviteur doit faire partie de ceux qui reconnaissent les bienfaits qu’Allâh [soubh] leur a accordé et reconnaissent la bonté infinie et la bienveillance d’Allâh [soubh] pour Ses créatures. La bonté et la bienveillance d’Allâh [soubh] sont uniques et inégalables. Personne ne peut donner au serviteur l’égal de ce qu’Allâh [soubh] lui donne.



Il doit prendre également conscience de ce qu’il a fallu aux parents pour le faire grandir, de l’attention, l’affection et l’amour qu’ils lui ont apporté. Il se doit d’être reconnaissant envers ses parents. Il doit reconnaître le rôle tenu par la mère et par le père durant toute cette période.



Lorsque l’enfant atteint la force de l’âge et la capacité de subvenir à ses besoins, il se doit à son tour de veiller sur ses parents et d’être attentif à leur besoin. Il se doit de leur accorder le plus grand respect et éviter de leur faire de la peine.



Il ne doit pas être ingrat et les rejeter. Si tel est le cas, l’être ne connaîtra réellement le vrai bonheur dans ce monde et dans l’autre.



Enfin, l’enfant ne doit cesser d’invoquer le Seigneur en faveur de ses parents. Allâh [soubh] donne un exemple d’invocation :



« Qul rabbî rhamhum kamâ rabbayânî saghîran. »



« Dis: "Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.»

[Le voyage nocturne, v.24]

« Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; »

[Luqmân, v.15]
3 – L’obéissance des parents ne doit pas entraîner la désobéissance à Allâh



L’obéissance à Allâh [soubh] est un devoir pour tout serviteur. Elle rapproche le serviteur de son Seigneur qui l’en récompensera. Quant à la désobéissance et à la rébellion, elle éloigne le serviteur de son Seigneur et entraîne la punition.



L’obéissance aux parents est également un devoir institué par le Créateur. Elle fait la joie et la satisfaction des parents et elle rapproche le serviteur de son Seigneur. La désobéissance aux parents irrite Allâh [soubh].



L’obéissance doit être sans relâche à l’exception du fait que des parents musulmans ou non musulmans te poussent à commettre l’associationnisme sous une forme ou une autre. Cela ne justifie pas le fait de ne plus les respecter pour leur acte. En dehors de cet acte, il faut revenir à l’obéissance et au respect.



« Mais reste avec eux ici-bas de façon convenable.»

[Luqmân, v.15]
4 – Etre une bonne compagnie pour les parents



Il faut que tu laisses à tes parents une bonne impression de toi, de ton épouse et de tes enfants. Tu ne dois pas leur faire de tort ni les irriter. Ta présence, autour d’eux, doit être un réconfort et un soutien permanent. Le fait d’avoir atteint l’âge adulte ou le fait d’être marié et d’avoir des enfants ne justifie en aucun cas le non-respect des parents.



Bref, tu dois être pour eux une bonne compagnie sur le chemin de la vie, jusqu’à ce qu’ils retournent auprès de leur Seigneur, satisfaits de leur progéniture.



« Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi.»

[Luqmân, v.15]
5 – Le chemin des croyants

Si tu veux la réussite dans ce monde et dans l’autre, réponds à l’appel des messagers et des prophètes et plus particulièrement au dernier d’entre eux : Muhammad Ibnu Abdillah [sws]. Rejoins les croyants et suis leur chemin vers la réussite et le bonheur infini.


V - Le devoir de recommander le bien et d’interdire le mal

« Recommande ce qui est connu pour être bien et interdits ce qui est répréhensible »

[Luqmân, v.17]

1- Définition

Recommander le bien, c’est recommander à son prochain de se conduire avec justice et loyauté envers Allâh [soubh], de pratiquer l’unicité et de le servir comme Il nous l’a prescrit. C’est recommander de se conduire équitablement et loyalement envers ses serviteurs et tout le reste de la création.

Interdire le mal, c’est interdire de commettre l’injustice envers Allâh [soubh] en lui donnant des associés. C’est interdire de nuire à autrui quel qu’il soit, croyant ou non-croyant, aux biens publics, à la nature et à toute la création**.

Il y a plusieurs manières de recommander le bien et d’interdire le mal. La première manière consiste à réagir en personne.

Si cela s’avère difficile, on réagit verbalement. Dans le cas où tout cela est impossible, on réagit simplement avec le cœur.

Pour ce faire, on intervient avec sagesse, compassion et respect.

« Sois patient face aux réactions »

[Luqmân, v.17]

2- Faire preuve de patience face aux réactions

Celui qui recommande le bien et interdit le mal par la parole, ne sera pas toujours bien accueilli. Il y aura des réactions et des contrecoups. Il se verra refouler et sera peiné. Il doit s’y attendre et s’armer de patience. Pour recommander le bien et interdire le mal, il faut avant tout un respect mutuel et un comportement noble et sincère. De plus, recommander ne signifie pas imposer ni contraindre. Dans le cas où l’on n’accepte pas la recommandation, on passe notre chemin. D’autre part, il n’est pas donné à tous d’agir verbalement. Pour celui qui ne le peut, il réagit, en silence, avec le cœur.
VI - Le comportement

« Ne détourne pas ta face aux gens »

[Luqmân, v.18]

L’orgueil

1- Définition de l’orgueil

C’est se sentir au-dessus de la vérité et des gens. L’orgueilleux se sent au-dessus des autres en pensant être parfait. Le Prophète [sws] a dit : « L’orgueil est le mépris de la vérité, et le fait de regarder les gens avec le plus grand dédain.

1.1- L’orgueil et le mépris de l’autre

Lorsque l’on s’adresse à toi, que ce soit une discussion ou un salut, accorde de l’intérêt à ton interlocuteur. Regarde-le en face jusqu’à ce qu’il termine. Ne te détourne pas, car ceci peut être interprété comme du mépris et de l’orgueil. Ne sois pas méprisant. Le mépris est une attitude négative qui consiste à juger son prochain indigne d’estime.

Ne néglige personne quelle que soit sa situation. Ton attitude doit être la même quel que soit l’interlocuteur.

Pour pouvoir combattre l’orgueil, il faut l’étudier. Pour ce faire, nous allons l’exposer en détail.

2- Les causes de l’orgueil

2.1- L’émerveillement

L’homme ne devient orgueilleux que lorsqu’il a éprouvé de l’émerveillement pour sa propre personne, ou imbu de lui-même, infatué de sa personne et l’admiration de soi. Il pense avoir plus de mérite que les gens. C’est de là que naît l’orgueil. L’émerveillement de soi et la fatuité sont cause de perdition.

Le Messager d’Allâh [sws] a dit : « Trois choses sont cause de perdition : Une avarice irrésistible, une inclination poursuivie et l’émerveillement de soi. »

2.2- Le mépris des gens

Celui qui ne méprise pas les gens ne peut être orgueilleux.

2.3- L’amour des honneurs et de l’élévation du rang

L’être humain aime les honneurs et la prééminence sur ceux de sa race. C’est également de là que se développe l’orgueil.

2.4- La poursuite des inclinations de l’esprit (chahawât)

L’orgueil naît de la poursuite des inclinations de l’esprit, car les inclinations incitent à l’élévation de soi en ce monde.

3- La gravité de l’orgueil
Il faut savoir que les dégâts causés par l’orgueil sont importants. Ils sont la perte d’élites. Peu de savants, de dévots, d’ascètes ont pu en réchapper.

3.1- L’orgueil est la première cause de désobéissance à Allâh [soubh]



L’orgueil a été le premier péché avec lequel Iblis a désobéit à son Seigneur.

3.2- L’orgueil est l’indice et la cause de l’associationnisme



A ce propos, Allâh [soubh] a dit :

« excepté Iblîs qui s’est rempli d’orgueil et qui fait parti des mécréants »

[Sad, v.14]



Le fait de montrer de l’orgueil face à la vérité, même si elle provient d’un plus petit que soi ou de quelqu’un que l’on déteste ou envers qui on a de l’animosité, c’est être orgueilleux envers Allâh [soubh], car Allâh [soubh] est la vérité (al-Haqq), Sa parole est vérité, Sa religion est vérité et la vérité est Son attribut. La vérité vient de Lui et elle Lui appartient.

3.3- Le feu de l’enfer est le refuge des orgueilleux

3.4- L’orgueil est un voile pour le Paradis

Allâh [soubh] a dit :

« Descendez du Paradis, tu n’as pas à être orgueilleux »

[Al-A`râf, v.1]

L’orgueil est un voile entre l’homme et les mœurs des croyants, car l’orgueilleux ne peut aimer, pour les croyants, le bien qu’il aime pour lui. Il ne peut être modeste, ni abandonner la jalousie, la rancœur et la colère. Il ne peut se contenir et n’accepte pas les conseils des autres. Il ne peut se passer du mépris pour les autres.

Aucun commentaire:


Ecole Amal à Lyon * Propose un programme pédagogique adapté pour les jeunes, une formation simple et efficace avec des enseignants et des intervenants spécialisés et compétents, un travail d’animation varié : débat, recherche, découverte, activités culturelles et sportives. Parmi ses objectifs Faire aimer le travail proposé aux élèves et les inviter à participer à son élaboration et à sa mise en application.Les écouter pour bien communiquer avec eux.Trouver des solutions et répondre à leurs attentes.